L’histoire de la Triking
La Triking est née au Royaume-Uni dans les années 1970.
Son créateur, Tony Divey, voulait redonner vie au concept du Morgan 3 Wheeler d’avant-guerre, mais avec un cœur italien.
Le moteur ? Un bicylindre Moto Guzzi V7 ou Le Mans, monté transversalement, cylindres saillants, refroidis à l’air libre.
La carrosserie ? Entièrement faite à la main, aluminium poli, phares ronds, ailes détachées.
Résultat : 400 kg de légèreté, 60 chevaux de charme et une esthétique purement Ghibli avant l’heure.
Une sculpture mécanique
Les rares photos de Miyazaki avec son Triking sont saisissantes.
La machine semble sortie d’un croquis de Porco Rosso.
Les courbes du capot, le volant d’avion, le métal nu… tout y est.
Ce n’est pas une voiture. Ce n’est pas une moto.
C’est une idée, une métaphore roulante : le rêve mécanique devenu réel.
Miyazaki n’était pas un collectionneur.
Il ne possédait pas des véhicules pour les exposer, mais pour comprendre comment ils respiraient.
Et la Triking, avec son grondement feutré, ses vibrations et son parfum d’huile chaude, était exactement ce qu’il cherchait.
Une machine faite pour lui
Difficile de savoir s’il a possédé plusieurs modèles ou un seul exemplaire, mais le mythe s’est propagé parmi les habitants de Tokorozawa.
On racontait qu’on entendait “le bruit d’une vieille moto italienne” avant de le voir passer.
Et quand il s’arrêtait, les enfants croyaient voir Porco Rosso descendre de son hydravion.