Le Nokia 3310, ce tank indestructible, est presque devenu une légende urbaine. Mais derrière lui, des dizaines de marques ont peuplé notre adolescence, certaines disparues, d’autres rachetées ou… zombifiées.
Avant de scroller sur TikTok, on passait notre temps à chercher un signal réseau en tenant notre téléphone à bout de bras. C’était l’ère pré-smartphone, celle où chaque marque de téléphone avait sa signature, sa forme, son délire. Et nos poches étaient pleines de Nokia, d’Alcatel, de Sagem ou de Siemens.
Qui se souvient du StarTac de Motorola, avec son clapet qui claquait comme dans un film d’action ? Des écrans monochromes, des antennes qui dépassaient et des jeux intégrés dignes d’une Game Boy triste. Mais on les adorait. Car chaque téléphone était un statement. Et les marques, des repères.
Le Nokia 3310, ce tank indestructible, est presque devenu une légende urbaine. Mais derrière lui, des dizaines de marques ont peuplé notre adolescence, certaines disparues, d’autres rachetées ou… zombifiées.
Nokia : Après avoir dominé le monde, la marque finlandaise s’est pris le mur tactile de plein fouet. Revendue à Microsoft, puis revenue dans le giron de HMD Global, elle tente un retour discret avec des modèles sous Android.
Motorola : Le mythique constructeur américain, pionnier du portable avec le DynaTAC, a été avalé par Google, puis revendu à Lenovo. Il existe toujours, et sort même quelques modèles stylés, mais loin de son époque dorée.
Alcatel : Made in France, Alcatel a brillé avec ses téléphones simples et efficaces. Elle est désormais exploitée sous licence par TCL, groupe chinois, avec des produits d’entrée de gamme qui rappellent peu la grande époque.
Sagem : Star des catalogues La Redoute, la marque française a complètement disparu du paysage mobile pour se reconvertir dans l’électronique militaire et les solutions industrielles. Un virage radical.
Ericsson : Fusionné avec Sony en 2001 pour devenir Sony Ericsson, le tandem a connu des heures glorieuses avec des modèles cultes comme le K750i. Aujourd’hui, la branche mobile a été absorbée par Sony seul, avec un destin discret.
Philips, Siemens, et les autres : Beaucoup ont quitté le navire, écrasés par les géants asiatiques. Certains noms ressurgissent parfois pour du rebranding de produits bas de gamme, dans l’anonymat le plus total.
Les années 2007-2010 ont tout changé. L’iPhone a redéfini le standard, Android a conquis la planète, et toutes les marques qui n’ont pas suivi ont disparu. Finis les designs délirants, les claviers à clapet ou rotatifs. On est passé d’un zoo de modèles à une armée de rectangles noirs. La diversité a disparu, mais dans les brocantes ou les tiroirs de nos parents, subsistent les vestiges d’une époque plus funky.
Aujourd’hui, un smartphone c’est 1000 euros, 6 pouces de diagonale, trois caméras et zéro âme. Mais on n’oubliera jamais le Nokia qui vibrait comme un marteau-piqueur, le Motorola qui faisait pro, ou le Sagem aux coques interchangeables. Ce sont nos madeleines de Proust numériques. Et dans un monde trop lisse, leurs petits écrans verts nous manquent.
Avant de scroller sur TikTok, on passait notre temps à chercher un signal réseau en tenant notre téléphone à bout de bras. C’était l’ère pré-smartphone, celle où chaque marque de téléphone avait sa signature, sa forme, son délire. Et nos poches étaient pleines de Nokia, d’Alcatel, de Sagem ou de Siemens.
Qui se souvient du StarTac de Motorola, avec son clapet qui claquait comme dans un film d’action ? Des écrans monochromes, des antennes qui dépassaient et des jeux intégrés dignes d’une Game Boy triste. Mais on les adorait. Car chaque téléphone était un statement. Et les marques, des repères.
Le Nokia 3310, ce tank indestructible, est presque devenu une légende urbaine. Mais derrière lui, des dizaines de marques ont peuplé notre adolescence, certaines disparues, d’autres rachetées ou… zombifiées.
Nokia : Après avoir dominé le monde, la marque finlandaise s’est pris le mur tactile de plein fouet. Revendue à Microsoft, puis revenue dans le giron de HMD Global, elle tente un retour discret avec des modèles sous Android.
Motorola : Le mythique constructeur américain, pionnier du portable avec le DynaTAC, a été avalé par Google, puis revendu à Lenovo. Il existe toujours, et sort même quelques modèles stylés, mais loin de son époque dorée.
Alcatel : Made in France, Alcatel a brillé avec ses téléphones simples et efficaces. Elle est désormais exploitée sous licence par TCL, groupe chinois, avec des produits d’entrée de gamme qui rappellent peu la grande époque.
Sagem : Star des catalogues La Redoute, la marque française a complètement disparu du paysage mobile pour se reconvertir dans l’électronique militaire et les solutions industrielles. Un virage radical.
Ericsson : Fusionné avec Sony en 2001 pour devenir Sony Ericsson, le tandem a connu des heures glorieuses avec des modèles cultes comme le K750i. Aujourd’hui, la branche mobile a été absorbée par Sony seul, avec un destin discret.
Philips, Siemens, et les autres : Beaucoup ont quitté le navire, écrasés par les géants asiatiques. Certains noms ressurgissent parfois pour du rebranding de produits bas de gamme, dans l’anonymat le plus total.
Aujourd’hui, un smartphone c’est 1000 euros, 6 pouces de diagonale, trois caméras et zéro âme. Mais on n’oubliera jamais le Nokia qui vibrait comme un marteau-piqueur, le Motorola qui faisait pro, ou le Sagem aux coques interchangeables. Ce sont nos madeleines de Proust numériques. Et dans un monde trop lisse, leurs petits écrans verts nous manquent.