Départ du premier GP à Silverstone, août 1977. Une nouvelle ère débute sous le ciel capricieux du Northamptonshire.
Pendant plus d’un quart de siècle, les pilotes de Grand Prix s’élançaient sur l’île de Man. Un tracé de 60 kilomètres, des bordures assassines, et des pointes à plus de 250 km/h sur des routes étroites : un cocktail aussi mythique que mortel. Mais en 1977, la bascule : le GP de Grande-Bretagne déménage à Silverstone. Adieu les murs en pierre, bonjour les dégagements.
L’île de Man restera à jamais une terre sacrée pour les amateurs de sensations fortes, mais pour le championnat du monde de vitesse, il était temps de tourner la page. Trop de morts, trop de risques. L’arrivée à Silverstone marque une étape clé dans la professionnalisation du MotoGP.
Départ du premier GP à Silverstone, août 1977. Une nouvelle ère débute sous le ciel capricieux du Northamptonshire.
Le Tourist Trophy de l’île de Man était bien plus qu’une course. C’était une légende vivante, un rite de passage. Mais à mesure que le sport évoluait, les critiques pleuvaient. Pilotes en grève, constructeurs inquiets, familles endeuillées : il devenait impossible d’ignorer l’évidence. Courir sur l’île, c’était flirter avec la mort à chaque virage. La FIM et les équipes poussent alors pour un transfert sur circuit fermé. Silverstone, jusque-là bastion de la F1, ouvre ses portes aux motos. La première édition, en 1977, voit la victoire de Pat Hennen en 500cc. Le choc est culturel, mais la sécurité y gagne largement.
Le passage à Silverstone acte une rupture. Le MotoGP entre dans une nouvelle ère, moins romantique mais bien plus maîtrisée. Le public y perd un peu de folie, mais les pilotes y gagnent des années de vie. Et s’il fallait un symbole, c’est peut-être ce vrombissement plus propre, plus régulier, qui résonne désormais dans les paddocks. Depuis, Silverstone est devenu un rendez-vous incontournable du calendrier, même si l’ombre de l’île de Man plane toujours sur l’histoire du championnat.
En quittant l’île de Man, le GP britannique a renoncé à une part de légende. Mais il a gagné en pérennité, en visibilité, en professionnalisme. Silverstone n’est pas une île magique. Mais c’est un temple de la vitesse moderne, et un marqueur de l’évolution du sport. Le passé ne meurt jamais, il inspire les virages d’aujourd’hui.
Pendant plus d’un quart de siècle, les pilotes de Grand Prix s’élançaient sur l’île de Man. Un tracé de 60 kilomètres, des bordures assassines, et des pointes à plus de 250 km/h sur des routes étroites : un cocktail aussi mythique que mortel. Mais en 1977, la bascule : le GP de Grande-Bretagne déménage à Silverstone. Adieu les murs en pierre, bonjour les dégagements.
L’île de Man restera à jamais une terre sacrée pour les amateurs de sensations fortes, mais pour le championnat du monde de vitesse, il était temps de tourner la page. Trop de morts, trop de risques. L’arrivée à Silverstone marque une étape clé dans la professionnalisation du MotoGP.
Départ du premier GP à Silverstone, août 1977. Une nouvelle ère débute sous le ciel capricieux du Northamptonshire.
Le Tourist Trophy de l’île de Man était bien plus qu’une course. C’était une légende vivante, un rite de passage. Mais à mesure que le sport évoluait, les critiques pleuvaient. Pilotes en grève, constructeurs inquiets, familles endeuillées : il devenait impossible d’ignorer l’évidence. Courir sur l’île, c’était flirter avec la mort à chaque virage. La FIM et les équipes poussent alors pour un transfert sur circuit fermé. Silverstone, jusque-là bastion de la F1, ouvre ses portes aux motos. La première édition, en 1977, voit la victoire de Pat Hennen en 500cc. Le choc est culturel, mais la sécurité y gagne largement.
En quittant l’île de Man, le GP britannique a renoncé à une part de légende. Mais il a gagné en pérennité, en visibilité, en professionnalisme. Silverstone n’est pas une île magique. Mais c’est un temple de la vitesse moderne, et un marqueur de l’évolution du sport. Le passé ne meurt jamais, il inspire les virages d’aujourd’hui.