Plan sur Blowering Dam : sponsons qui effleurent, jet dans l’axe, gerbe étirée. L’instant où 555 km/h de pointe se transforment en 511,11 km/h homologués.
8 octobre 1978, barrage de Blowering, Australie. Ken Warby passe à 511,11 km/h de moyenne officielle sur son hydroplane Spirit of Australia, propulsé par un turbojet Westinghouse J34. Un record ‘unlimited’ homologué qui tient toujours aujourd’hui.
Pourquoi ça tient ? Parce qu’à ces vitesses, l’eau est une piste vivante : instabilité aérodynamique, ‘blowover’, cavitation… et une histoire jalonnée d’accidents mortels.
Plan sur Blowering Dam : sponsons qui effleurent, jet dans l’axe, gerbe étirée. L’instant où 555 km/h de pointe se transforment en 511,11 km/h homologués.
Warby n’arrive pas de nulle part : en 1977, il signe déjà 288,60 mph (464,44 km/h). Un an plus tard, il boucle deux runs opposés à 492,813 km/h et 529,412 km/h ; la moyenne officielle tombe à 511,11 km/h. Le Spirit of Australia, construit en bois dans son jardin, utilise un turbojet J34 issu de l’aviation. La coque record est aujourd’hui exposée au National Maritime Museum de Sydney.
Pourquoi personne n’a dépassé ? Parce que la vitesse sur l’eau cumule les pièges : surface changeante, équilibre très fin entre portance hydrodynamique et aérodynamique, et un risque létal à la moindre erreur. Donald Campbell meurt en 1967 au volant de Bluebird K7, Lee Taylor en 1980 à Lake Tahoe. Depuis, les projets (britannique Quicksilver, Warby Motorsport II) avancent, mais personne n’a validé un 318 mph (512+ km/h) officiel.
511,11 km/h, c’est plus qu’un record : une frontière physique et humaine. Le jour où quelqu’un la franchira officiellement, ce sera une autre histoire.
8 octobre 1978, barrage de Blowering, Australie. Ken Warby passe à 511,11 km/h de moyenne officielle sur son hydroplane Spirit of Australia, propulsé par un turbojet Westinghouse J34. Un record ‘unlimited’ homologué qui tient toujours aujourd’hui.
Pourquoi ça tient ? Parce qu’à ces vitesses, l’eau est une piste vivante : instabilité aérodynamique, ‘blowover’, cavitation… et une histoire jalonnée d’accidents mortels.
Plan sur Blowering Dam : sponsons qui effleurent, jet dans l’axe, gerbe étirée. L’instant où 555 km/h de pointe se transforment en 511,11 km/h homologués.
Warby n’arrive pas de nulle part : en 1977, il signe déjà 288,60 mph (464,44 km/h). Un an plus tard, il boucle deux runs opposés à 492,813 km/h et 529,412 km/h ; la moyenne officielle tombe à 511,11 km/h. Le Spirit of Australia, construit en bois dans son jardin, utilise un turbojet J34 issu de l’aviation. La coque record est aujourd’hui exposée au National Maritime Museum de Sydney.
Pourquoi personne n’a dépassé ? Parce que la vitesse sur l’eau cumule les pièges : surface changeante, équilibre très fin entre portance hydrodynamique et aérodynamique, et un risque létal à la moindre erreur. Donald Campbell meurt en 1967 au volant de Bluebird K7, Lee Taylor en 1980 à Lake Tahoe. Depuis, les projets (britannique Quicksilver, Warby Motorsport II) avancent, mais personne n’a validé un 318 mph (512+ km/h) officiel.
511,11 km/h, c’est plus qu’un record : une frontière physique et humaine. Le jour où quelqu’un la franchira officiellement, ce sera une autre histoire.