Plan serré sur une bouée : gerbe blanche, coque qui décroche, Tour Eiffel en arrière‑plan. Bienvenue aux Six Heures de Paris.
Pendant plus de trente ans, Paris a eu sa course folle : des hors‑bords qui arrachaient la Seine à plus de 140 km/h, au pied de la tour Eiffel. Un dimanche d’automne, des bouées à Alma et Mirabeau, et une ville entière scotchée au quai.
Un ruban d’eau de ~4,7 km autour de l’île aux Cygnes, des relances furieuses, et une endurance comptant pour le Mondial. Gratuite, urbaine, mythique.
Plan serré sur une bouée : gerbe blanche, coque qui décroche, Tour Eiffel en arrière‑plan. Bienvenue aux Six Heures de Paris.
Nées en 1955 sous l’égide du Yacht Moteur Club de France, les Six Heures motonautiques de Paris se disputaient sur la Seine entre le pont de l’Alma et le pont Mirabeau, sur une boucle d’environ 4,7 km autour de l’île aux Cygnes. L’épreuve, qui comptait pour le championnat du monde d’endurance, attirait des plateaux gigantesques : plus de 150 engagés en 1964. Dans les années 1980, les meilleurs dépassaient 140 km/h de moyenne, offrant un spectacle à couper le souffle en plein cœur de la capitale.
L’histoire est aussi marquée par des drames : l’Italien Cesare Scotti perd la vie en 1974 ; la dernière édition, en 1988, est endeuillée par le décès du Français Philippe Rebulet. Au total, une légende parisienne où vitesse, foule et décor unique ont écrit l’un des chapitres les plus forts du motonautisme.
Les Six Heures ont disparu, mais l’image reste : des hors‑bords filant à 140 sur la Seine. Une carte postale de course que Paris ne reverra sans doute plus.
Pendant plus de trente ans, Paris a eu sa course folle : des hors‑bords qui arrachaient la Seine à plus de 140 km/h, au pied de la tour Eiffel. Un dimanche d’automne, des bouées à Alma et Mirabeau, et une ville entière scotchée au quai.
Un ruban d’eau de ~4,7 km autour de l’île aux Cygnes, des relances furieuses, et une endurance comptant pour le Mondial. Gratuite, urbaine, mythique.
Plan serré sur une bouée : gerbe blanche, coque qui décroche, Tour Eiffel en arrière‑plan. Bienvenue aux Six Heures de Paris.
Nées en 1955 sous l’égide du Yacht Moteur Club de France, les Six Heures motonautiques de Paris se disputaient sur la Seine entre le pont de l’Alma et le pont Mirabeau, sur une boucle d’environ 4,7 km autour de l’île aux Cygnes. L’épreuve, qui comptait pour le championnat du monde d’endurance, attirait des plateaux gigantesques : plus de 150 engagés en 1964. Dans les années 1980, les meilleurs dépassaient 140 km/h de moyenne, offrant un spectacle à couper le souffle en plein cœur de la capitale.
L’histoire est aussi marquée par des drames : l’Italien Cesare Scotti perd la vie en 1974 ; la dernière édition, en 1988, est endeuillée par le décès du Français Philippe Rebulet. Au total, une légende parisienne où vitesse, foule et décor unique ont écrit l’un des chapitres les plus forts du motonautisme.
Les Six Heures ont disparu, mais l’image reste : des hors‑bords filant à 140 sur la Seine. Une carte postale de course que Paris ne reverra sans doute plus.