Parce que soyons honnêtes, la 720S n’est pas une Ferrari avec son parfum de Dolce Vita, ni une Lamborghini qui hurle son existence jusque dans les stories Instagram des rappeurs US. Non, la 720S est une machine différente. Un coup d’œil à sa carrosserie suffira à comprendre : chaque courbe est dictée par l’air, chaque ligne par l’obsession de l’ingénieur. Et ce n’est pas un hasard : McLaren Automotive, c’est l’héritage direct de la Formule 1. Ici, la déco ne vient pas d’un brainstorming marketing, mais des mecs en blouse qui savent combien un vortex peut faire gagner deux dixièmes par tour.
Une SuperCar McLaren pour GMK ?
On ne va pas se mentir, la 720S a tout pour plaire au king des Internets mécaniques. GMK, lui, n’achète pas une voiture pour se fondre dans le décor : il la vit, il la filme, il la raconte à son public. Et dans ce rôle-là, la McLaren colle parfaitement. Sa ligne, son aura, ses performances, tout respire la matière à contenu XXL.
La seule contrainte ? Ses proportions. Pas impossible d’y caser le colosse monégasque, mais il faut l’imaginer s’y installer avec l’aisance d’un joueur de Tetris expert. Heureusement, on se doute que Charles – alias Carlos derrière la caméra – saurait immortaliser la scène en contre-plongée dramatique, entre deux plans de côtes de bœuf fumantes. Car après tout, filmer un repas pantagruélique est déjà un art, alors filmer une entrée en 720S, c’est du grand cinéma.
Une McLaren pour soutenir le commerce des stages de récupération de points ?
Là, par contre, c’est le bingo. Parce qu’avec 720 chevaux tirés d’un V8 biturbo de 4,0 litres, la 720S est une machine à t’envoyer ton permis en orbite. 0 à 100 km/h en 2,9 secondes, 0 à 200 en 7,8 secondes. Et une vitesse de pointe de 341 km/h. Oui, trois cent quarante-et-un. Autant dire qu’à ce rythme, même les radars fixes n’ont pas le temps de t’immortaliser.
Mais attention, on serait injuste de limiter la McLaren à ses chiffres. Car l’autre surprise, c’est sa capacité à cruiser. Oui, tu as bien lu. À bord, tu pourrais presque oublier que tu conduis une supercar. Les suspensions pilotées Proactive Chassis Control II gomment les imperfections, la boîte double embrayage sait se faire douce, et l’habitacle (une fois passé le trauma de l’accès par portes en élytre) offre une visibilité surprenante. On peut, vraiment, traverser la Côte d’Azur en mode dolce vita sans se sentir puni.